Samedi 23 et dimanche 24 mars : 41e édition du Salon du livre jeunesse d’Eaubonne
Partenaire du Salon du livre de jeunesse d’Eaubonne, Lire95 relaie son programme
Au programme : ateliers, spectacles, expositions et espaces de lectures, afin de découvrir la variété de la littérature jeunesse contemporaine. Le thème du sport sera à l’honneur !
Le Salon du Livre Jeunesse d’Eaubonne accueillera 21 auteurs et/ou illustrateurs qui auront rencontré 130 classes (de la petite enfance au collège).
En amont, Lire95, avec 18 bénévoles de Lire et faire lire, anime des Bains de lectures pour les scolaires de la Ville, les 21 et 22 mars.
Pour le 28e « Prix Coup de Pouce », prix littéraire décerné par les enfants d’Eaubonne, les enfants votent pour des auteurs ayant publié leur 1er, 2e, 3e ou 4e ouvrage en 2022. Quatre lauréats seront récompensés le samedi 23 mars à 14h30 pour les catégories suivantes : Albums Petite et Moyenne section, Albums catégorie Grande Section-CP-CE1, Romans catégorie CE2-CM1, Romans catégorie CM2-6e-5e .
Après Argenteuil, Auvers-sur-Oise, Baillet-en-France, Montigny-lès-Cormeilles, Osny, Parmain, Pierrelaye, Saint-Gratien, Villiers-le-Bel, une nouvelle ville est labellisée.
En effet, lors du Bilan national de Lire et faire lire à Paris le 16 octobre 2023, la ville de
DEUIL-LA-BARRE
a été mise à l’honneur en recevant le label « Ma commune aime lire et faire lire ».
Ce label, créé en partenariat avec l’Association des Maires de France (AMF), met en avant les collectivités locales qui s’engagent dans notre cause pour permettre à tous les enfants de découvrir la lecture plaisir.
A l’heure actuelle, grâce à notre quinzaine de lectrices bénévoles, nous intervenons régulièrement dans les 7 écoles maternelles de la ville et ponctuellement au PREI (Programme de Réussite Educative Intercommunal).
Félicitations à l’équipe de lectrices de Deuil qui, nous l’espérons, va réussir à s’étoffer pour élargir l’accès à la lecture en Primaire, pendant le temps périscolaire…, pour le bien-être tant des enfants que des adultes.
Lire95 est heureux de vous faire part du prochain événement organisé à DOMONT par l’Association pour le Développement de la Lecture (A.D.L.) et vous en souhaite une visite enrichissante.
L’autrice de ce texte, ancienne institutrice, est bénévole dans une bibliothèque de Seine-Maritime; elle suit nos activités à distance et est heureuse de nous proposer ce souvenir d’enfance écrit pendant les confinements 2020-2021.
A l’époque, une méthode globale était pratiquée en grande section de maternelle, et ceux qui apprenaient à lire « sautaient le CP ».
Un jour, devant la classe réunie sur le tapis, la maîtresse sortit un livre souple, plutôt bleu, qu’elle nous présenta comme un trésor car on n’en lirait qu’une page à la fois. C’était l’histoire d’un enfant du Groënland, « Apoutsiak le petit flocon de neige», de Paul-Emile Victor.
On a passé l’année à découvrir dans chaque page la vie extraordinaire de ce petit esquimau. Et la maîtresse avait des images immenses des pages agrandies, pour qu’on puisse voir ensemble tous les détails des dessins. J’admirais d’autant plus ces illustrations que l’institutrice nous avait dit que c’était l’auteur du livre lui-même, Paul-Emile Victor, qui les avait dessinées.
Quand on observait Apoutsiak, elle avait dit qu’il avait les cheveux … comme ceux de Marie-Christine.
Les chiens de traîneau, eux, avaient mes yeux !
Il n’en fallait pas plus pour que je me passionne autant que je le pouvais pour cette histoire.
De retour à la maison, je ne parlais que d’Apoutsiak, de la neige, des igloos, de la viande de phoque …
J’ai appris à lire et j’ai « sauté le CP » !
Je n’ai jamais fait ce voyage, mais un petit tour au Goënland fait toujours partie de mes rêves.
L’été suivant, j’ai eu 6 ans. Pour mon anniversaire, je devais avoir une ardoise avec une craie, c’était mon idée.
J’ai donc déballé ce cadeau que j’attendais, il y avait même une petite éponge dans une boîte.
Alors que je courais dans la salle de bains pour la mouiller, je m’arrêtai en voyant le sourire de mon père. D’un coup d’oeil, je l’avais décrypté.
Je connaissais bien cet air à la fois mystérieux et content de lui. Il sortit alors un autre petit paquet.
C’était encore pour moi : plat, emballé dans le papier blanc où il dessinait ses plans pour son travail … je pensai à un cahier, qui m’aurait déjà fait plaisir.
Mais l’impossible arrive parfois. Il y a des moments qu’on n’oublie jamais.
Devant mes frères et soeurs eux aussi incrédules, je découvris … le livre de la maîtresse ! Oui, « Apoutsiak le petit flocon de neige « !