Catégorie : Auteurs invités

Article présentant l’un de nos invités précédents aux Rencontres organisées par Lire95

Présentation d’une rencontre avec Marianne BARCILON le 12 décembre 2023

Elle est née en 1969 à Paris. Après ses diplômes des Beaux-Arts de Cergy-Pontoise et de Bordeaux, elle va étudier le dessin animé à l’Ecole des métiers de l’image à Paris.

Embauchée comme assistante de producIon chez Buf Compagnie, elle y réalise des effets spéciaux pour le cinéma et la publicité, pendant cinq ans. Puis, rattrapée par sa passion de toujours, elle quitte le monde de la publicité et s’engage vers l’illustration pour enfants où elle uIlise l’aquarelle et le crayon, « comme dans les beaux livres d’autrefois ».

Quelques auteurs comme Tomi UNGERER, Benjamin RABIER, … lui ont également donné l’envie d’écrire et d’illustrer et, longtemps après, elle ne regrette pas son choix. Son métier lui semble extraordinaire : elle dessine toute la journée, participe à l’imaginaire des enfants, crée des personnages qu’elle aime, et finalement s’organise comme elle l’entend.

Elle a conservé de son enfance le plaisir de dessiner : le trait est fin, les aquarelles légères, et l’ensemble donne un air délicat qui cache pourtant une énergie réelle, un mélange de tendresse et d’humour que dégagent ses personnages : Rikiki le pirate, Nina, Elinor, Félicité, Papoutsa, …

Bibliographie sélective :

Chez « Kaléidoscope » : La plus belle maman du monde ; Rikiki ; J’aime pas nager ; La série des Nina ; Histoires de princesses ; La sorcière Rabounia ; Mademoiselle Princesse ne veut pas manger ; Pourquoi moi j’ai jamais de câlin ; Gloups ; Ourson le Terrible.

Chez « Lito » : La fée Baguette (série) ; Les trois petits cochons ; Le Chat botté ; Boucle d’or et les trois ours.

Chez « Sarbacane » : Overdose de rose.

Chez « Ricochet » : Mon petit baluchon ; Bleu Linou ; Rouge Thildou ; Vert Zabou ; Jaune Kajou ; Kim’Ono.

A « l’Ecole des Loisirs » : La princesse coquette.

Récemment, avec Elodie Fondacci : Histoires farfelues d’orthographe (Edit. Le Robert- Lunii).

Présentation d’une rencontre avec Didier LEVY le 16 novembre 2023

Didier LEVY est un écrivain pour la jeunesse. Il  a plus de cent ouvrages à son actif et publie chez des

éditeurs de renom comme Sarbacane, Albin Michel, Nathan ou encore L’École des loisirs. Il est auteur de

séries à succès tels “ Cajou ” et “ La fée Coquillette ” et le merveilleux album ” L’arbre-lecteur

(Sarbacane, 2003).

Laissons-lui la parole: “ Je ne peux pas raconter beaucoup plus de choses à mon sujet que ce qui circule déjà sur internet quand on tape mon nom – et qu’on découvre mes nombreux homonymes, que je salue  ici.

Comme j’ai une vie sans histoires, j’en invente depuis une trentaine d’années.

Le premier album auquel j’ai participé date de 1994, “ Albert le crâneur ”, illustré par Coralie GALLIBOUR. Les images étaient magnifiques ; mon texte, beaucoup moins.

Mais j’ai contracté le virus. Et d’histoire en histoire, l’écriture est devenue mon activité principale.

À force de fréquenter des illustrateurs, j’ai eu envie de me lancer. Et en 2021, j’ai publié un album dont j’ai réalisé les images en plus d’avoir écrit le texte : “ Après le cirque ”, publié par Sarbacane. Ça ne fait pas de moi un illustrateur, tant ce métier demande de compétences. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot et dessine tous les jours. ”

Bibliographie (sélection de livres récents) :

Aux éditions Sarbacane : Comment rallumer un dragon éteint ; Après le cirque ; Avec Mona ;   Aspergus et moi ; Jouer aux fantômes ; Nationale 7 ; Les contes du Vaporetto ; La louve et l’Anglais ; Ma vie avec mon dragon Fédor ; Olo naissance d’un héros ; Le train fantôme ; L’art et la manière de bien s’ennuyer ; Rosemonde, Tome 1 : Tu parles d’un prénom ; Comment rallumer un dragon éteint.

Chez Albin Michel Jeunesse : Le popotin de l’hippopo ; La fée coquillette et l’arbre-école. Chez Nathan : Le crocodile du boulevard de Belleville ; Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un père explorateur.

A l’Ecole des Loisirs : Comment j’ai appris à parler ours ; Le plus grand des chasseurs.

Chez Gallimard Jeunesse : Le jour où j’ai bien failli perdre ma couronne ; Toute la douceur du monde.

Aux Editions ABC Melody : Tuk Tuk express ; Le super pouvoir des histoires.

Aux Editions du Seuil histoires : Bonjour printemps.

Aux Editions Frimousse : Le pays du fond de la classe.

Aux Editions des Eléphants : Ma mère des banquises. Aux Editions Esperluète : La sirène des airs.

JEUDI 16 NOVEMBRE 2023 À 14H SALLE DE VISME (RDC MAISON DESASSOCIATIONS) 14 BLD DU PETIT CHATEAU95600 EAUBONNEwww.lire95.fr contact.lire95@gmail.com

Présentation d’une rencontre avec Emmanuelle HOUDART le 10 octobre 2023

Emmanuelle Houdart, née en Suisse, est peintre, illustratrice et autrice d’ouvrages pour la jeunesse.

Elle a suivi les cours de l’École des Beaux-Arts de Sion et de l’École d’Arts Visuels de Genève. Elle obtient un diplôme de peinture ainsi qu’un diplôme d’activités créatrices (option pédagogique). Elle est peintre et illustratrice depuis 1996. Outre des collaborations occasionnelles à différents magazines et quotidiens (Libération, Le Monde, Sciences et Vie Junior, Ça m’intéresse…), elle a illustré une vingtaine d’albums pour la jeunesse chez différents éditeurs, et a publié cinq ouvrages plus personnels en signant le texte et les images.

Avec sa palette de feutres vive et franche, son trait expressif, elle développe un style très personnel. Elle déploie un univers fantasmagorique et atypique, à mi-chemin entre rêve et réalité. L’étrangeté côtoie la poésie. Elle a déclaré : “Il s’est passé un tas de trucs merveilleux et épouvantables dans ma vie, comme dans celle de tout le monde. Et c’est ça que je dessine, du merveilleux et de l’épouvantable.”

Emmanuelle Houdart a reçu de nombreux prix :

Le prix Bologna Ragazzi (Foire du livre de Bologne) pour Monstres malades.

Le Grand prix jeunesse de la Société des Gens de lettres pour Les voyages merveilleux de Lilou la fée.

Une Mention au prix Bologna Ragazzi, catégorie fiction pour l’album Saltimbanques, qu’elle a illustré.

« Pépite du livre », catégorie petite enfance, Salon du livre de Montreuil, pour La boîte à images.

Bibliographie :

Chez Thierry Magnier : Les formidables journées de Piloursine ; Une amie pour

la vie (texte de Laetitia Bourget) ; La parade de Noël ; Ma mère (texte de Stéphane Servant).

Chez les Fourmis rouges : Mortel ; Abris.

Chez les Grandes Personnes : Grandir (texte de Laetitia Bourget).

François ROCA, illustrateur

Cette présentation a été diffusée en septembre 2022.


La différence entre une illustration et un tableau de notre invité? Aucune, car chez lui, toute page
est déjà une œuvre d’ar
t.
L’histoire de François ROCA débute le 17 avril 1971 à Lyon, et a une suite : les
études, et précisément au lycée La Martinière. Bien que bon élève, François refuse la voie générale
et oblique vers l’Ecole nationale des Arts Appliqués Olivier de Serres ; de retour à Lyon, il passe par
l’Ecole d’art Emile Cohl. C’est là qu’il fait en 1990 la connaissance de l’auteur-illustrateur Fred
BERNARD, avec qui il nouera une fructueuse collaboration (26 ouvrages communs à ce jour).
François ROCA travaille d’abord comme illustrateur pour le magazine ‘’Je bouquine’’, chez BAYARD
Jeunesse. Puis il réalise des couvertures de romans, telle la série Tom Cox (2001 à 2015). S’ensuit
une carrière extrêmement prolifique, sa bibliographie compte à ce jour 62 ouvrages. En 1996, il est
primé pour ses illustrations de Solinké du grand fleuve (prix Chrétien de Troyes) ; en 1997, La Reine
des fourmis a disparu reçoit le Prix Sorcières. François a déjà reçu huit prix et a été sélectionné
quatre fois pour représenter la France dans des concours internationaux, dont le prestigieux Hans-
Christian-Andersen en 2020. Il a même été fait chevalier des Arts et des Lettres en 2017.
A quelques exceptions près, ses illustrations virtuoses sont des peintures à l’huile de type réaliste.
Elles sont souvent à fond perdu, comme pour inviter le lecteur à entrer dans l’histoire. Elles
occupent souvent toute la page, voire une double page. L’artiste veut que ses illustrations
racontent l’histoire, collaborent au texte, ce qui donne aux albums une particulière densité.
Beaucoup d’images invitent aux grands espaces : Les Amériques, l’Afrique, New York, etc. On voit
très vite que le cinéma a joué un rôle crucial dans l’évolution de la sensibilité artistique de François
ROCA, un créateur épris d’humanité.
« Il faut que chaque image ait son originalité par rapport à celle qui la précède et celle qui la suit,
que l’on avance visuellement dans l’histoire grâce à chacune d’elles ».


Quelques albums choisis:
Jésus Betz (prix Baobab 2001) ; Terriblement vert ! (prix Sorcières 2002) ; Jeanne et le Mokélé (prix
Alphonse Daudet 2002) ; La comédie des ogres (prix Chrétien de Troyes 2003) ; Le pompier de
Lilliputia (prix des Incorruptibles 2011) ; La fille du samouraï ; L’incroyable exploit d’Elinor ;
L’Indien de la Tour Eiffel ; Anya et Tigre blanc ; Le fantôme du Cirque d’hiver ; La malédiction de
l’anneau d’or ; King Kong.