La vie, c’est bon la famille, les belles histoires,
mais… par moments c’est dur.
« LA VIE ? »
La balade de Koïshi
Agnès Domergue et Cécile Udrisier Grasset Jeunesse (2019)
Les saisons de la vie livre-accordéon « leporello »
Un seul grain de riz peut donner une rizière. D’une rizière et du soleil levant, Koïshi est né. Ce matin, Koïshi fait ses premiers pas de printemps. Il titube, trottine et dessine son chemin…Dès 5 ans.
Petit Renard est de très mauvaise humeur. Il dit que personne ne l’aime. Mais ce n’est pas vrai. Maman va va le rassurer et lui expliquer que leur amour durera toujours, quoi qu’il arrive… Dès 3 ans.
« Que tu as de grandes oreilles, Papou ! » C’est pour mieux t’entendre, dit la grosse voix sous la couette. « Que tu as de grands yeux, Papou ! » C’est pour mieux te voir, dit la grosse voix sous la couette. « Que tu as un grand nez, Papou ! » C’est pour mieux te sentir, dit la grosse voix sous la couette. « Que tu as une grande bouche, Papou ! » Dès 2 ans.
Maurice le chat a trouvé le truc pour attirer les souris : leur lire de belles histoires. Les souris s’approchent et ensemble, on rit, on pleure, on s’émerveille, on a peur. Mais au moment de les croquer, le plan de Maurice ne se déroule pas comme prévu. Dès 3 ans.
Lucas voudrait pouvoir toucher le ciel, être aux côtés des oiseaux et des avions. Les livres vont lui permettre de réaliser ce qu’il pensait impossible. Dès 4 ans.
Le lapin Ernest feuillette avec son frère un livre qu’il a trouvé et découvre d’autres mondes. Mais ce livre va surtout leur devenir bien utile contre un renard ! Comme quoi la découverte d’un beau livre peut parfois nous sauver. Dès 5 ans.
Du haut de la plus haute des collines, le lion Trop-Puissant passe son temps à donner des ordres aux animaux de sa cour. Un jour, la pigeonne en a assez et elle part s’installer en bas, sur la plage. Le lendemain, c’est au tour du mouton de déserter. Suivent le chien, puis la mule… « Ils reviendront, rugit le lion, ils ont trop besoin de moi. » Mais en est-il bien sûr ? Dès 3 ans.
Scrogneugneu
Anne Bailly et Marianne Barcilon Kaléidoscope (2024)
injustice cris colère tribunal jugement
Maltraité par votre frère, votre maîtresse, vos parents ? Vous avez envie de tout envoyer valser ? Alors n`hésitez pas : en criant cinq fois « Scrogneugneu ! », vous convoquerez le tribunal des Hautes Injustices. Mais attention ! Sa sentence pourrait bien vous surprendre…Dès 4 ans.
Tout le monde le trouve trop mignon, lui fait des tas de compliments et de gouzi-gouzis, et il a beaucoup d’amis. Mais Jo le canard, lui, en a marre de ces gentillesses. Alors il décide de devenir méchant, très méchant. Pour voir. Il fait la tournée de ses amis pour leur présenter son nouveau moi. Il pince l’une avec son bec, injurie l’autre sans vergogne. Il se montre tellement odieux que plus personne ne veut le voir, encore moins jouer avec lui. Et ça, Jojo comprend vite que ce n’est pas une vie…Dès 3 ans.
Un petit livre tiré d’une série de six, à regarder, à écouter et à sentir avec le tout-petit… Des livres qui parlent de la vie de tous les jours: les mots qui racontent les émotions partagées, les rires et les larmes…Dès 1 an.
Les « Lou et Mouf » sont de petits livres interactifs qui font écho au « travail » du bébé qui découvre le monde et tente de le comprendre. Ils invitent les tout-petits à se retrouver dans leur vécu quotidien mais font aussi appel à l’imaginaire. Dès 1 an.
J’ai des mains et des oreilles et des fesses et des sourcils. J’ai des pieds et un zizi et un nez… des genoux aussi… et une bouche et un ventre… comme toi ! Dès 2 ans.
Aujourd’hui, il y a un nouvel élève à l’école : c’est un tout petit minuscule riquiqui petiot titi crocodile ! Mais il ne sait ni jouer, ni dessiner, ni manger proprement. Qu’à cela ne tienne, les enfants vont lui montrer. Et c’est bien connu, apprendre fait grandir. Dès 3 ans.
Les secrets du corps humain
Mélisande Luthringer Larousse Jeunesse (2020)
intérieur du corps pages transparentes petites expériences
Ce grand livre répond à leur curiosité ! Un cadre troué dans la couverture permet de voir de suite l’intérieur du corps grâce à des pages transparentes. L’approche est très ludique, grâce à des infos drôles drôles et des petites activités simples pour que les enfants découvrent par eux-mêmes comment fonctionne leur corps.Tout concourt à la fraîcheur et à l’humour dans ce livre de fiction et pourtant qui a tout d’un documentaire scientifique. Dès 5 ans.
Chhht !
Sally Grindley et Peter Utton L’école des loisirs (1991)
Lorsqu’on entre dans un château, il ne faut surtout pas faire de bruit, le géant pourrait se réveiller. Un album où le jeune lecteur est invité à tourner les pages…silencieusement. Les auteurs abordent le thème de l’inconnu chez les petits de 3 à 6 ans de façon ludique et interactive. Un ouvrage randonnée qui joue sur la structure-même de l’objet livre : le géant finira-t-il par se réveiller ? Dès 3 ans.
Leyla a une mère, un père, neuf tantes et trente-trois cousins. C’est trop! Et ils sont toujours en train de parler, de s’agiter, de lui faire des câlins… Elle ne peut pas faire la sieste en paix ! Alors, Leyla s’en va. À la lisière du désert, elle rencontre un lézard. Il est très occupé à sentir le soleil sur sa peau et ne rien faire du tout. Patiemment, le lézard lui apprend à trouver le calme en elle-même pour profiter de chaque instant et trouver une place dans sa famille. Dès 3 ans.
Monsieur Laliberté est gardien de nuit à la grande bibliothèque de la ville. Mais, par un soir frisquet et pluvieux, il découvre un chien perdu et l’emmène à la bibliothèque. Une rencontre très particulière, qui réserve bien des surprises au lecteur. Dès 3 ans.
Soyons des jaguars
Dave EGGERS et Woodrow WHITE L’école des loisirs (2021)
Sa grand-mère venue le garder. Il n’est pas rassuré. Elle est bizarre. Mais bientôt, cette grand-mère pas comme les autres l’invite à se transformer en jaguar aux yeux d’or, et tous deux partent à travers des paysages somptueux. Féroces, intrépides, lestes, félins, comme en rêve ils gravissent des montagnes et boivent de l’eau au goût de clair de lune…Dès 3 ans.
Au pays des loups qui chantent
Mickaël El Fathi et Odile Santi Ed. Courtes et longues (2021)
Découvrons les lauréat (e)s du Salon 2024 et encore quelques idées de cadeaux…
Autour du Salon de Montreuil (https://slpjplus.fr); Lettres du 21,22, 27 et 29/11 et du 5 et 12/2024
Le Salon a rendu hommage à Bernadette DESPRES, créatrice au dessin de la bande dessinée Tom Tom et Nana. Elle a marqué avec son coup de crayon si expressif des générations d’enfants et toute l’histoire contemporaine de la littérature jeunesse.
Avec près de 198 000 visiteurs, le « rêve général » promis par le Salon, est devenu réalité. Rendez-vous est donné pour la 41e édition du 26/11 au 01/12/2025.
Découvrons les Pépites qui offrent chaque année une formidable opportunité de révéler les talents dans leur diversité. En voici les lauréat (e)s :
La Pépite d’Or:
« Bianca et la forêt des parents égarés », de Marie BOISSON (Misma) ; bande dessinée ; dès 12 ans.
La Pépite « livre illustré » :
« Des siècles et des siècles », de Christophe HONORE et Gwen LE GAC (Thierry Magnier).
La Pépite « Fiction Juniors »:
« Mori », de Marie COLOT et Noémie MARSILY (CotCotCot éditions).
La Pépite « bande dessinée »:
« Hey Djo ! », de Marzena SOWA et Geoffrey DELINTE (Gallimard).
La Pépite « Fiction ados »:
« La danse sauvage d’Harmonie Stark », de Sigrid BAFFERT et Jean-Michel PAYET (L’Ecole des loisirs).
Et pour faire le plein de nouvelles lectures, le Salon vous présente chaque semaine la sélection des comités de lecture ; voir aussi la newsletter Kibookin chaque premier mardi du mois.
Sur le site Kibookin
La sélection thématique propose 40 titres sélectionnés autour du thème « Rêve général ».
La pause Kibookin est consacrée à l’artiste et illustratrice ALBERTINE qui nous confie ses souvenirs de lecture et ses sources d’inspiration. Son dernier titre écrit par Germano ZULLO: « Tous les bateaux ne prennent pas la mer » (La Joie de Lire), aborde le thème de la prison. Quand la prison déchire une famille, les petits bateaux aident à passer le temps et les lettres envoyées pansent les plaies, tout doucement ; dès 3 ans.
Actualité auteurs-éditeurs
Flammarion propose :
« La fée aux deux visages », de KOCHKA et C. GASTAUD : un conte qui prône la gentillesse et la bienveillance ; dès 5 ans.
Le livre pop-up de Roule Galette et autres contes d’Elena SELENA : un grand livre pop-up pour fêter les 70 ans de Roule Galette ; dès 4 ans.
Des nouvelles de notre invité d’octobre 2022 :
La galerie Huberty § Breyne présente « Ombres portées » : une exposition des toiles à l’huile de François ROCA, où l’artiste ménage l’éternel féminin (36, avenue Matignon, jusqu’au 11 janvier 2025).
Deux heures auront été trop courtes pour survoler la carrière et entrer dans la complexité de l’œuvre et du métier d’Anaïs VAUGELADE. Notre rencontre aura surtout permis des aperçus sur la personnalité et les objectifs d’une autrice-illustratrice-éditrice hors du commun.
DEBUTS DE CARRIERE
Sans attendre la fin des ses études de photographie à l’Ecole nationale des Arts décoratifs, Anaïs s’est lancée dans l’illustration, mais a déjà acquis un goût irrépressible pour raconter des histoires.
Version 1.0.0
Anaïs Vaugelade, illustratrice, 1992.
Après avoir travaillé pour les Editions de l’école, elle entre à l’Ecole des loisirs, dont le directeur éditorial est Arthur HUBSCHMID. Inspiré, inspirant, découvreur de talents, celui-ci est un vrai mentor. Anaïs intègre le comité de lecture. La conjonction de plusieurs objectifs simultanés mais pas forcément complémentaires est déterminante : il va falloir à la fois illustrer, écrire des histoires, repérer des auteurs, et plus tard, les suivre c’est-â-dire les former, les conseiller, les orienter.
Cette drôle d’existence dont les séquences sont morcelées, tiraillées par des occupations diverses toujours urgentes et qui exigent, les unes, de la solitude et des pauses, les autres, du lien et de la communication, aurait pu conduire à des états critiques sauf application d’une méthode quasi napoléonienne qu’Anaïs appelle la mise en place de « tunnels de temps » : cloisonnement des heures de la journée, rigoureuse planification de l’emploi du temps. Il faut donc mettre beaucoup de sérieux dans une vie qui ne demanderait qu’à partir en vrille dans les espaces de l’imagination.
Anaïs Vaugelade, autrice-illustratrice, 1993.
C’est pourquoi elle a d’abord choisi des histoires qui peuvent s’écrire de façon fragmentée. Anaïs les a pensées très longuement, pendant des années, en a déterminé la dynamique, les a organisées en un chemin de fer mental, les a charpentées et les a écrites enfin par petites séquences.
Depuis le début des années 70, l’Ecole des Loisirs a basculé, comme d’autres maisons, dans l’édition d’albums qui ne sont plus des livres illustrés comme on les connaissait depuis la comtesse de Ségur, mais de véritables œuvres à double entrée dont tant le texte que l’imagerie racontent à eux deux une histoire. Anaïs Vaugelade a accompagné de toutes ses forces et compétences cette évolution éditoriale. Anaïs dessine, gomme, rature, surcharge, modifie, scanne, photoshope, et pendant tout ce travail l’histoire se prend à exister, le texte se bâtit. C’est une histoire qui se file comme un film, une histoire qui promène le lecteur. « La narration se fait dans l’interstice entre l’image et le texte ».
1998
LES THEMATIQUES
Avec 75 livres à son actif, Anaïs a traité de bien des sujets, certains légers, d’autres graves, voire dramatiques. « Je parle de choses qui m’intéressent, moi ». « Je considère que les enfants sont des humains à part entière ».
Pour elle, il est inutile de cacher les réalités aux enfants, car « ils savent tout dès 3 mois ». Et même, il faut aller de l’avant et leur proposer des sujets qui forcent l’entendement, stimulent la réflexion, forcent l’intelligence.
Ainsi dans Les basquettes de Babakar Quichon, elle n’hésite pas à aborder un sujet digne d’Henri Poincaré : « Voyons ce qui se passe quand le petit cochon arrivé en tête attend l’arrivée de tout ce qu’il a dépassé : le son, la lumière, l’espace, le temps… ».
Ces sujets difficiles, pourvu qu’ils soient enveloppés d’humour et bien mis en scène, passent bien et sont appréciés des plus petits aux très grands.
L’ECRITURE
Pour elle, dans les débuts, pas d’écriture tant qu’on n’a pas déjà pensé longuement à l’histoire, à son déroulé, comme s’il s’agissait de créer un film.
Par la suite, c’est en dessinant que l’histoire s’invente comme si la fabrication de l’image générait non seulement du visuel mais surtout, du sens, et ce sens, une direction à suivre, le texte se bâtissant peu à peu dans la tête. « La narration est comme un fil qui se glisse dans l’interstice entre l’image et le texte ».
C’est ce qui s’est passé pour l’album Comment fabriquer son grand frère.
Zuza met en place les divers éléments qui composent un corps humain, mais cette accumulation et l’agencement ingénieux des pièces ne font pas avancer le projet, il faut creuser profondément, scientifiquement, la question, et c’est seulement lorsque Zuza aura maîtrisé les mitochondries que le miracle de l’énergie vitale se produira.
Pour une bonne narration, trois ingrédients : l’élan, la recherche, la logique.
LA MISE EN LUMIERE
Pour Anaïs, ce n’est pas forcément la qualité du dessin qui fait celle de l’illustration. C’est plutôt le dialogue entre le texte et l’image, leurs positions respectives. C’est surtout la lumière qui les éclaire, et dans l’album, les couleurs jouent un rôle narratif essentiel.
La couleur guide l’œil du lecteur vers les endroits sensibles de la page ; ainsi elle fait entrer le lecteur dans l’histoire physiquement et mentalement. Elle est rythme, elle est sens. « La couleur est une narration à part entière », même si cela ne se remarque pas d’abord. Merci de la leçon, Claude Ponti !
L’EDITRICE
Anaïs se charge aujourd’hui d’un petit tiers de la collection Albums.
Même si ce n’est plus le cas maintenant, elle s’est également occupé du comité de lecture pendant 10 ans. Elle raconte : « Nous recevions environ 50 enveloppes par semaine, pour, en moyenne, un livre publiable…Par an. Ce qu’on cherche, c’est avant tout une personnalité, un esprit, un humour, une façon de parler à l’enfance, plutôt qu’un livre parfait et abouti, qui de toutes façons n’arrive quasiment jamais. Les quelques fois où des projets de qualité ont retenu mon attention, et que pourtant, pour des raisons de ligne éditoriale, j’ai décidé de ne PAS publier…ces projets, ces auteurs ont trouvé dans l’année leur place chez « la concurrence ». J’ai ainsi vu passer les dessins d’Emmanuelle HOUDART, d’Ilya GREEN… »
Ensuite l’éditrice travaille avec l’auteur qu’elle a accepté. Avec une priorité : l’histoire. Et un goût pour les livres « d’une seule tête », qui soit à la fois autrice et illustratrice.
Une des toutes premières autrices qu’elle trouvera via ce « comité de lecture » est Audrey POUSSIER, 25 ans à l’époque. Anaïs avait reçu par ailleurs un texte d’Elsa DEVERNOIS. Elle fait un mariage autrice-illustratrice, d’où naîtra Serrez sardines, « qui n’est pas un chef-d’œuvre ». Mais c’est la première pierre d’une œuvre qui se développe, tant pour les petits (Mon pull, J’ai pas dit partez), que pour les jeunes lecteurs : Comment ranger sa chambre en 7 jours seulement (2019), et tout récemment le merveilleux Trois chatons dans la nuit.
Version 1.0.0
Un autre exemple d’une collaboration issue du comité de lecture est celle engagée il y a plus de quinze ans avec Adrien ALBERT. Elle reçoit d’abord de lui des dessins peu inspirants dans le genre chinois, mais remarque une chose rare : les personnages échangent des regards.
A partir de quoi, le jeune auteur-illustrateur est encouragé, appuyé techniquement, et cela va produire une succession d’albums solides, chaleureux, inventifs, plébiscités par les enfants, dont tout récemment l’adorable Un bisou pour mon frère.
Récemment, Anaïs a travaillé avec Beatrice ALEMAGNA (Même pas en rêve 2021, Le top du top en 2023, Bertha et moi 2024). Cette très grande autrice au travail plastique remarqué a travaillé chez un grand nombre d’éditeurs ; ce qu’elle apprécie dans cette nouvelle collaboration est l’attention portée aux questions d’histoire, de rythme, de narration.
Anaïs suit actuellement la jeune autrice-illustratrice XIAOZHU dont l’univers graphique est très touchant et prometteur. Elle nous en présente le premier album :
Mais l’univers de l’édition est aussi un monde impitoyable. L’Ecole des loisirs est une entreprise familiale qui a des objectifs de rentabilité. Il faut gagner l’audience du plus grand nombre, et on peut être amené à soutenir certains livres plus que d’autres.
Et puis, il y a les circonstances…Ainsi la pandémie a-t-elle été fatale pour la série « babby-sitteuse » d’Alice BUNEL, qui avait pourtant si bien commencé.
L’ACTUALITE ET LES PROJETS d’ANAIS
Anaïs travaille maintenant pour un second éditeur, Dupuis, et son label de romans graphiques « Les Ondes Marcinelle ». Elle s’est occupée spécialement de La Chiâle, de Claire BRAUD :
Côté création, elle souhaiterait reprendre la série des histoires des membres de la tribu Quichon. Il lui reste 163 histoires à écrire…
Sinon, à raison d’une page par jour, elle a en cours un livre sur l’adoption d’un chien ; elle crayonne, aquarellise, dilue les encres…
Anaïs VAUGELADE, volontaire, affutée, pugnace, nous a fait partager ses certitudes, ses déceptions, ses espoirs, ses amitiés. Elle a démontré qu’il n’est pas obligatoire de choisir entre trois voies, trois passions, la création, l’illustration, l’édition, mais qu’on peut les cumuler. Elle nous a donné une belle leçon de liberté.
Merci, Anaïs, pour votre engagement professionnel et personnel au service des livres et des lecteurs !
Pour notre bibliothèque associative, nous avons acquis l’album que voici :
C’était l’été, Laurent s’ennuyait. Il demanda la permission d’aller jouer dehors. » Après tout, tu es grand, maintenant, dit sa maman. Joue dehors, mais ne dépasse pas la barrière. » Laurent alla jusqu’à la barrière… et un tout petit peu plus loin. Et le lendemain, il dépassa le châtaignier. Quand on commence à grandir, c’est pour de bon.